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open
: pour démarrer une sessionquit
: pour terminer votre sessionclose
: pour fermer votre connexionhelp
: pour obtenir rapidement de l'aide en lignecd
et pwd
: pour changer de répertoire de travail sur la machine distantelcd
et lpwd
: pour changer de répertoire de travail sur la machine localeget
: pour transférer un fichier depuis la machine distanteput
: pour transférer un fichier vers la machine distantemget
et mput
: pour transférer plusieurs fichiers à la fois, dans un sens ou dans l'autrereget
et reput
: pour reprendre des transferts de fichiers après interruptiondir
: pour lister les fichiers de la machine distantechmod
: pour modifier les permissions de fichiers sur la machine distantedel
: effacer des fichiers sur la machine distantemkdir
: pour créer des répertoires sur la machine distantermdir
: pour effacer des répertoires sur la machine distantemv
: pour déplacer et renommer des fichiers sur la machine distante!
: lancer une commande Windows sur la machine localePSFTP, le client SFTP de PuTTY, est un outil qui sert à transférer des fichiers de façon sûre au travers d'une connexion SSH.
PSFTP diffère de PSCP sur deux points :
ftp
. Vous pouvez lister le contenu des répertoires, vous déplacer au sein du système de fichiers distant, passer de multiples commandes get
et put
, puis refermer votre session. PSCP, lui, est conçu pour réaliser un transfert, et pour se terminer automatiquement tout de suite après.La manière habituelle de lancer PSFTP, c'est depuis une invite de commandes, comme pour PSCP. Pour cela, il faut soit que le répertoire de PSFTP figure dans votre variable d'environnement PATH
, soit que PSFTP se trouve dans le répertoire courant. Pour ajouter le répertoire qui contient PSFTP à votre variable PATH
, tapez ceci dans une invite de commandes Windows :
set PATH=C:\nom\du\répertoire\de\PuTTY\;%PATH%
Contrairement à PSCP, toutefois, PSFTP n'a pas d'options de ligne de commande avec une syntaxe compliquée. Il vous suffit d'indiquer le nom de la machine distante et éventuellement un nom d'utilisateur :
psftp serveur.exemple.com
ou éventuellement :
psftp fred@serveur.exemple.com
Vous pouvez également taper juste psftp
tout seul, ou double-cliquer sur l'icône de PSFTP dans l'interface Windows. Vous obtiendrez alors l'invite de PSFTP, et un message vous signalant que PSFTP n'est connecté à aucun serveur :
C:\>psftp
psftp: no hostname specified; use "open host.name" to connect
psftp>
À partir de là, vous pouvez taper open serveur.exemple.com
ou open fred@serveur.exemple.com
pour lancer une session.
PSFTP reconnaît les mêmes options de ligne de commande que les autres outils PuTTY, hormis celles qui n'ont pas de sens dans le contexte d'un utilitaire de transfert de fichiers. Veuillez vous reporter à la section 3.8.3 pour avoir une description de ces options ( celles qui ne sont pas reconnues par PSFTP sont clairement indiquées ).
PSFTP gère également certaines options qui lui sont propres. Les sections suivantes décrivent les options en ligne de commande spécifiques de PSFTP.
-b
: indiquer le nom d'un fichier de commandes par lotsEn fonctionnement normal, PSFTP est un programme interactif qui affiche une invite de commande et qui traite les commandes entrées au clavier.
Si vous avez besoin d'automatiser des tâches avec PSFTP, vous préférerez probablement indiquer un ensemble de commandes préparées d'avance, et enchaîner leur exécution automatiquement. L'option -b
vous permet de le faire. Elle vous sert à indiquer le nom d'un fichier de commandes par lots ( -b
= batch ). Par exemple, vous pourriez créer un fichier mon_script.scr
contenant des lignes comme celles-ci :
cd /home/ftp/users/jeff
del jam-old.tar.gz
ren jam.tar.gz jam-old.tar.gz
put jam.tar.gz
chmod a+r jam.tar.gz
puis le lancer en tapant :
psftp nom_utilisateur@nom_machine -b monscript.scr
Lorsque vous exécutez un script batch de cette manière, PSFTP interrompt le script si l'une des commandes échoue. Pour modifier ce comportement, vous pouvez ajouter l'option -be
( cf. section 6.1.3 ).
PSFTP se termine une fois qu'il a fini d'exécuter le script.
-bc
: afficher les commandes par lots à mesure qu'elles sont exécutéesL'option -bc
influe sur ce que PSFTP affiche lorsqu'il traite un fichier de commandes par lots dont on lui a indiqué le nom au moyen de l'option -b
. Avec l'option -bc
, PSFTP affiche les invites de commande et les commandes elles-mêmes, tout comme si ces commandes avaient éé entrées à la main. Donc au lieu de voir ceci :
C:\>psftp fred@nom_machine -b fichier_batch
Sent username "fred"
Remote working directory is /home/fred
Listing directory /home/fred/lib
drwxrwsr-x 4 fred fred 1024 Sep 6 10:42 .
drwxr-sr-x 25 fred fred 2048 Dec 14 09:36 ..
drwxrwsr-x 3 fred fred 1024 Apr 17 2000 jed
lrwxrwxrwx 1 fred fred 24 Apr 17 2000 timber
drwxrwsr-x 2 fred fred 1024 Mar 13 2000 trn
vous verrez cela :
C:\>psftp fred@nom_machine -bc -b fichier_batch
Sent username "fred"
Remote working directory is /home/fred
psftp> dir lib
Listing directory /home/fred/lib
drwxrwsr-x 4 fred fred 1024 Sep 6 10:42 .
drwxr-sr-x 25 fred fred 2048 Dec 14 09:36 ..
drwxrwsr-x 3 fred fred 1024 Apr 17 2000 jed
lrwxrwxrwx 1 fred fred 24 Apr 17 2000 timber
drwxrwsr-x 2 fred fred 1024 Mar 13 2000 trn
psftp> quit
-be
: poursuivre le traitement par lots en cas d'erreurLorsque vous exécutez un fichier de commandes par lots, cette option supplémentaire fait en sorte que PSFTP n'interrompe pas le traitement, même si l'une des commandes échoue.
Cela peut être intéressant, par exemple, si vous avez besoin d'effacer un fichier, et que vous ne voulez pas que le script s'arrête si le fichier à supprimer n'existe pas.
-batch
: éviter les invites de commandes interactivesSi vous utilisez l'option -batch
, PSFTP n'affiche aucune invite de commandes interactive pendant l'établissement de la connexion. Si la clé d'hôte du serveur est invalide, par exemple ( voir à ce sujet la section 2.2 ), alors la connexion est simplement abandonnée, au lieu que PSFTP ne vous demande ce qu'il y a lieu de faire ensuite.
Ceci peut être commode lorsque PSFTP est utilisé dans des scripts batch : grâce à l'option -batch
, si quelque chose ne se passe pas correctement au moment de la connexion, le job se finit sur une erreur, mais il ne plante pas.
Une fois que vous avez lancé votre session PSFTP, vous obtenez l'invite de commandes psftp>
. Vous pouvez alors taper des commandes au clavier pour effectuer des transferts de fichiers. Cette partie recense toutes les commandes disponibles.
La plupart des commandes PSFTP sont considérées par l'interpréteur de commandes de PSFTP comme une suite de mots séparés par des espaces. Par exemple, la commande ren ancien_nom_de_fichier nouveau_nom
se scinde en trois mots : ren
( le nom de la commande ), ancien_nom_de_fichier
( le nom du fichier à renommer ), et nouveau_nom
( le nouveau nom du fichier ).
Certaines fois, les noms de fichiers comportent des espaces. Dans ces cas-là, il vous faut entourer le nom avec des guillemets doubles. Cela fonctionne pour les noms de fichiers locaux comme pour les noms de fichiers distants :
psftp> get "nom de fichier avec des espaces.txt" "nouveau nom avec des espaces aussi.txt"
Les guillemets doubles en eux-mêmes ne font pas partie des noms de fichiers. Ils sont retirés par PSFTP et ils ne servent qu'à éviter que les espaces figurant dans les noms de fichiers n'agissent comme des séparateurs de fichiers.
Si vous avez besoin de taper un guillemet double ( certains systèmes d'exploitation, comme Unix, autorisent les guillemets dans les noms de fichiers ), vous pouvez le faire en doublant les guillemets . Cela fonctionne dans tous les cas, que le nom de fichier soit entouré de guillemets ou non. Exemple :
psftp> ren ""ceci"" "un nom de fichier avec des ""guillemets"" dedans"
La commande ci-dessus sert à renommer le fichier "ceci"
( remarquez les guillemets au début et à la fin du nom : ils font partie du nom du fichier ), et à lui donner comme nouveau nom un nom de fichier avec des "guillemets" dedans
.
La seule exception à cette règle est la commande !
, qui transmet sa ligne de commande à Windows directement, sans la scinder en mots séparés ( voir à ce sujet la section 6.2.19 ).
Plusieurs commandes de PSFTP autorisent l'utilisation de caractères génériques pour sélectionner plusieurs fichiers à la fois.
Pour indiquer un fichier local ( comme par exemple le premier argument de la commande put
), ce sont les règles en vigueur dans le système d'exploitation local qui s'appliquent. Par exemple, sous Windows, il faut mettre *.*
pour désigner tous les fichiers, alors que sous Unix, il suffit de mettre *
.
Pour indiquer un fichier distant ( comme le premier argument de la commande get
), PSFTP utilise une syntaxe similaire à celle des caractères génériques de la norme POSIX :
*
correspond à n'importe quelle suite de caractères ( y compris la chaîne vide ).?
correspond à à exactement un caractère, quel qu'il soit.[abc]
correspond à un caractère ( un et un seul ), parmi les trois indiqués : a
, ou b
, ou c
.[a-z]
correspond à un caractère, n'importe lequel, dans la plage de a
à z
.[^abc]
correspond à un caractère ( unique ) qui n'est ni a
, ni b
, ni c
.[-a]
correspond à un tiret ( -
) ou à la lettre a
. [^-a]
correspond à tous les autres caractères. [a^]
correspond à un « chapeau », autrement dit un accent circonflexe sans lettre en dessous ( ^
) ou à la lettre a
.\
( barre oblique inverse, ou backslash ) : placé avant n'importe lequel des caractères ci-dessus ( ou de lui-même ), annule la signification particulière de ce caractère.Un point ( .
) placé au début d'un nom de fichier n'a pas de signification spéciale, contrairement à certains contextes, sous Unix ( où il sert à indiquer un fichier caché [NdT] ). La commande get *
récupère tous les fichiers, que leur nom commence par un point ou pas.
open
: pour démarrer une sessionSi vous avez lancé PSFTP depuis le menu Démarrer, ou en double-cliquant sur son icône, ou encore en tapant psftp
en ligne de commande, il faut vous connecter à une machine qui fait serveur SFTP avant de pouvoir taper d'autres commandes ( mis à part help
et quit
).
Pour établir une connexion, tapez open nom.de.la.machine.distante
, ou alors, si vous avez besoin de préciser un nom d'utilisateur pour vous y connecter, open nom_utilisateur@nom.de.la.machine.distante
.
Une fois que vous avez tapé cette commande, vous ne pourrez plus la taper à nouveau, même si la commande échoue ( par exemple, si vous vous trompez en tapant le nom de la machine distante, ou si le délai maximal d'attente s'écoule avant que la connexion n'ait pu être établie ). Donc si la connexion ne s'ouvre pas correctement, PSFTP se termine sans autre forme de procès ( et vous êtes bon pour réessayer ).
quit
: pour terminer votre sessionLorsque vous avez fini ce que vous aviez à faire, tapez quit
pour fermer la connexion, quitter PSFTP et revenir à la ligne de commande ( ou fermez juste la fenêtre de la console PSFTP si vous l'aviez lancée depuis le menu Démarrer, ou en double-cliquant sur son icône ).
Vous pouvez aussi utiliser les commandes bye
et exit
, qui ont exactement le même effet.
close
: pour fermer votre connexionSi vous voulez juste fermer la connexion réseau, sans arrêter PSFTP, utilisez la commande close
. Vous pouvez alors taper open
pour ouvrir une nouvelle connexion.
help
: pour obtenir rapidement de l'aide en ligneSi vous tapez help
tout court, PSFTP affiche la liste des commandes disponibles.
Si vous tapez help
suivi d'un nom de commande, comme par exemple help get
, alors PSFTP affiche un petit texte d'aide sur cette commande en particulier.
cd
et pwd
: pour changer de répertoire de travail sur la machine distantePSFTP garde en mémoire quel est votre « répertoire de travail » sur la machine distante, et l'utilise comme répertoire par défaut pour les commandes que vous tapez sans préciser de répertoire. Par exemple, si vous tapez get mon_fichier.dat
, PSFTP cherche un fichier nommé mon_fichier.dat
dans votre répertoire de travail sur la machine distante ( s'il l'y trouve, tant mieux, et sinon, cela fait une erreur ).
Pour changer de répertoire de travail sur la machine distante, utilisez la commande cd
. Utilisée sans argument, cd
vous ramène dans votre répertoire personnel sur la machine distante ( ou plus exactement, dans le répertoire de la machine distante où vous vous trouviez lorsque la connexion a été établie ).
Pour connaître votre répertoire de travail, sur la machine distante, à un instant donné, tapez pwd
.
lcd
et lpwd
: pour changer de répertoire de travail sur la machine localeEn plus d'avoir un répertoire de travail sur la machine distante, PSFTP a aussi un répertoire de travail en local, sur votre PC ( comme n'importe quel autre processus Windows ). C'est le répertoire local par défaut sur lequel portent les commandes PSFTP. Par exemple, si vous tapez get mon_fichier.dat
( sans plus d'indications sur l'endroit où il faut le mettre ), PSFTP sauvegarde le fichier mon_fichier.dat
dans votre répertoire de travail local.
Pour modifier votre répertoire de travail local, utilisez la commande lcd
( local change directory [NdT] ).
Pour savoir quel est votre répertoire de travail local à un instant donné, tapez lpwd
( local print working directory [NdT] ).
get
: pour transférer un fichier depuis la machine distantePour télécharger un fichier depuis la machine distante, et le placer en local sur votre PC, utilisez la commande get
.
Dans sa forme la plus simple, il suffit de lui indiquer un nom de fichier :
get mon_fichier.dat
Si vous voulez stocker le fichier sous un nom local différent, précisez-le après le nom qu'a le fichier sur la machine distante :
get mon_fichier.dat nouveau_nom.dat
Cela prendra sur la machine distante un fichier nommé mon_fichier.dat
, mais cela le sauvegardera sur la machine locale sous le nom nouveau_nom.dat
.
Pour télécharger un répertoire entier, de façon récursive, il suffit de rajouter l'option -r
:
get -r mon_dossier
get -r mon_dossier nouveau_nom
Si vous avez besoin de télécharger un fichier dont le nom commence par un tiret, utilisez l'option spéciale --
, qui indique à get
de ne pas considérer comme une option ce qu'il y a après. Exemple :
get -- -nom-de-fichier-bizarre-avec-des-tirets-de-partout-
put
: pour transférer un fichier vers la machine distantePour télécharger un fichier vers la machine distante depuis votre PC, utilisez la commande put
.
Dans sa forme la plus simple, il suffit de lui indiquer un nom de fichier :
put mon_fichier.dat
Si vous voulez donner au fichier, sur la machine distante, un nom différent de celui qu'il avait en local, indiquez-le après le nom local :
put mon_fichier.dat nouveau_nom.dat
Cela enverra sur la machine distante un fichier local nommé mon_fichier.dat
, mais en le sauvegardant sous le nom nouveau_nom.dat
.
Pour envoyer un répertoire entier, de façon récursive, il suffit de rajouter l'option -r
:
put -r mon_dossier
put -r mon_dossier nouveau_nom
Si vous avez besoin d'envoyer sur la machine distante un fichier dont le nom commence par un tiret, utilisez l'option spéciale --
, qui indique à put
de ne pas considérer comme une option ce qu'il y a après. Exemple :
put -- -nom-de-fichier-bizarre-avec-des-tirets-de-partout-
mget
et mput
: pour transférer plusieurs fichiers à la fois, dans un sens ou dans l'autreLa commande mget
fonctionne presque exactement comme get
, à ceci près qu'elle vous permet de transférer plusieurs fichiers en une seule fois. Vous pouvez faire cela de deux manières :
mget fichier1.txt fichier2.txt
mget *.txt
Autre différence, par rapport à get
: chacun des arguments de mget
est considéré comme le nom d'un fichier à transférer, ou comme une expression comportant des caractères génériques pour désigner plusieurs fichiers en une seule fois ( contrairement à get
, qui ne considère que son premier argument comme le nom d'un fichier à transférer, et qui considère un éventuel second argument comme le nom local qu'il faut donner au fichier, une fois celui-ci transféré ).
Les options -r
et --
de la commande get
valent également pour la commande mget
.
La commande mput
est similaire à la commande put
, avec les mêmes différences qu'entre get
et mget
.
reget
et reput
: pour reprendre des transferts de fichiers après interruptionSi un transfert de fichier échoue ( dans un sens ou dans l'autre ), et que vous vous retrouvez avec une moitié de fichier dans le répertoire de destination, vous pouvez relancer le transfert grâce aux commandes reget
et reput
. Elles fonctionnent exactement de la même manière que les commandes get
et put
, à ceci près qu'elles tiennent compte de ce qui a déjà été téléchargé, et qu'elles reprennent le transfert là où il en était resté.
La syntaxe de reget
et de reput
est exactement la même que celle de get
et de put
:
reget mon_fichier.dat
reget mon_fichier.dat nouveau_nom.dat
reget -r mon_dossier
Ces commandes sont là pour permettre de reprendre des transferts de fichiers interrompus. Elles considèrent que le fichier ou l'arborescence à transférer n'a pas changé depuis la précédente tentative de transfert. S'il y a eu des modifications, vous allez vous retrouver avec des fichiers corrompus, qui ne correspondent pas à ce que vous attendez. En particulier, l'option -r
ne tiendra pas compte des modifications survenues sur des fichiers ou des répertoires qui ont déjà été transférés correctement ( il ne faut donc pas utiliser les commandes reget
et reput
comme des outils de synchronisation - elles ne sont pas faites pour cela - mais uniquement pour reprendre un transfert interrompu, assez rapidement après l'échec de la tentative précédente [NdT] ).
dir
: pour lister les fichiers de la machine distantePour lister les fichiers présents dans votre répertoire de travail sur la machine distante, il vous suffit de taper dir
.
Vous pouvez également consulter le contenu d'un autre répertoire en indiquant son nom après la commande dir
:
dir /home/fred
dir sources
Enfin, vous pouvez restreindre l'affichage à une partie du contenu du répertoire grâce aux caractères génériques habituels :
dir /home/fred/*.txt
dir sources/*.c
La commande ls
fonctionne exactement de la même manière que dir
.
chmod
: pour modifier les permissions de fichiers sur la machine distantePSFTP vous permet de modifier les permissions des fichiers et des répertoires situés sur la machine distante. Pour cela, utilisez la commande chmod
, qui fonctionne de façon très similaire à la commande Unix du même nom.
La syntaxe est la suivante : chmod modes fichier
, avec modes
qui correspond à la modification à apporter aux permissions du fichier, et fichier
qui est le nom du fichier dont il faut modifier les permissions. Vous pouvez indiquer plusieurs noms de fichiers à la fois, et l'usage des caractères génériques est autorisé. Exemple :
chmod go-rwx,u+w fichier_perso
chmod a+r public*
chmod 640 fichier1 fichier2
Le paramètre modes
peut être un ensemble de chiffres en octal dans le style Unix ( si vous ne savez pas ce que cela signifie, mieux vaut éviter de s'en servir ! ).
Ce peut être aussi une liste de modifications sur les permissions, séparées par des virgules. Chacune de ces modifications se compose de trois choses :
u
( user ) : l'utilisateur propriétaire du fichier,g
( group ) : les membres du groupe propriétaire du fichier,o
( others ) : tous les autres utilisateurs,a
( all ), pour concerner tout le monde en une seule fois.+
ou -
, pour indiquer si les permissions doivent être accordées ou retirées.Les exemples donnés ci-dessus correspondraient donc à cela :
go-rwx
retire les permissions de lecture, d'écriture et d'exécution pour les membres du groupe propriétaire et pour tous les autres gens ( tous les autres gens sauf le propriétaire du fichier, bien entendu ). Les seules permissions qui restent sont donc celles accordées au propriétaire du fichier. Et u+w
ajoute au propriétaire du fichier la permission d'écrire dans le fichier.a+r
ajoute la permission de lire à tout le monde, pour tous les fichiers et les répertoires dont le nom commence par 'public'.En plus de tout cela, il y a quelques petites particulariés propres aux systèmes Unix ( qui ont bien peu de chances de servir à quoi que ce soit sur les systèmes non-Unix ) :
u+s
et u-s
pour positionner et - respectivement - pour retirer le bit « set-user-ID ». Ce bit particulier n'est utile que dans des cas bien précis. Veuillez vous référer à la documentation de votre système Unix si vous avez un doute à ce sujet.g+s
et g-s
pour positionner et - respectivement - pour retirer le bit « set-group-ID ». Sur un fichier, ce bit agit comme le bit set-user-ID ( encore une fois, reportez vous à la documentation de votre système ). Sur un répertoire, il fait en sorte que les fichiers créés dans ce répertoire soient accessibles aux membres du groupe qui est propriétaire du répertoire.+t
et -t
pour positionner et - respectivement - pour retirer le « sticky bit ». Appliqué à un répertoire, ce bit a pour effet de permettre au propriétaire d'un fichier ( situé dans ce répertoire ) de supprimer ce fichier ( alors que, habituellement, seul le propriétaire du répertoire a le droit de le faire ).del
: effacer des fichiers sur la machine distantePour supprimer un fichier sur la machine distante, tapez del
avec le nom du ou des fichiers à effacer :
del vieux_fichier.dat
del fichier1.txt fichier2.txt
del *.o
Les fichiers sont supprimés sans demande de confirmation, même si la demande de suppression porte sur plusieurs fichiers.
del
ne supprime que les fichiers. Si vous voulez supprimer des répertoires, c'est rmdir
qu'il faut utiliser.
La commande rm
fonctionne exactement de la même manière que del
.
mkdir
: pour créer des répertoires sur la machine distantePour créer un répertoire sur la machine distante, tapez mkdir
suivi du nom du répertoire :
mkdir nouveau_dossier
Il est possible de créer plusieurs répertoires en une seule fois
mkdir dossier1 dossier2 dossier3
rmdir
: pour effacer des répertoires sur la machine distantePour supprimer un répertoire sur la machine distante, tapez rmdir
suivi du nom du (ou des) répertoire(s) à supprimer :
rmdir vieux_machins
rmdir *.old vieilleries
Les répertoires seront effacés sans demande de confirmation, même s'il y en a plusieurs à supprimer d'un coup.
La plupart des serveurs SFTP refusent de supprimer un répertoire non vide, donc il vous appartient d'en effacer le contenu auparavant.
mv
: pour déplacer et renommer des fichiers sur la machine distantePour renommer un seul fichier sur la machine distante, tapez mv
, suivi du nom actuel du fichier, puis de son nouveau nom :
mv ancien_nom nouveau_nom
Vous pouvez aussi déplacer le fichier vers un autre répertoire, et le renommer par la même occasion :
mv ancien_nom ailleurs/nouveau_nom
Pour déplacer un ou plusieurs fichiers dans un sous-répertoire déjà existant, indiquez le nom du ou des fichiers à déplacer ( avec des caractères génériques, si besoin est ), puis le nom du répertoire cible :
mv fichier dossier
mv fichier1 dossier1/fichier2 dossier2
mv *.c *.h ..
Les commandes rename
et ren
fonctionnent exactement de la même manière que mv
.
!
: lancer une commande Windows sur la machine localeVous pouvez lancer des commandes Windows sur la machine locale grâce à la commande !
. C'est la seule commande de PSFTP qui ne soit pas soumise aux règles d'utilisation des guillemets expliquées dans la section 6.2.1. Quand une ligne de commande commence par le caractère !
, le reste de la ligne est transmis à Windows tel quel.
Par exemple, si vous voulez déplacer une copie existante d'un fichier avant d'en télécharger une nouvelle version, vous pouvez taper par exemple :
psftp> !ren mon_fichier.dat mon_fichier.bak
psftp> get mon_fichier.dat
en utilisant la commande Windows ren
pour renommer l'ancien fichier en local sur votre PC.
Comme PuTTY, PSFTP sait gérer l'authentification par clé publique / clé privée plutôt que par mot de passe. Vous pouvez faire cela de trois façons différentes :
Premièrement, PSFTP sait utiliser les sessions sauvegardées de PuTTY en lieu et place de noms de machines. Vous pourriez donc faire ceci :
psftp nom_de_session
, en remplaçant, bien entendu, nom_de_session
par le nom du fichier dans lequel vous avez sauvegardé votre session PuTTY.Deuxièmement, vous pouvez indiquer le nom d'un fichier de clé privée en ligne de commande, avec l'option -i
( pour plus de détails à ce sujet, veuillez vous reporter à la section 3.8.3.18 ).
Troisièmement, PSFTP essaie de s'authentifier en passant par Pageant si Pageant est lancé ( pour plus de renseignements à ce sujet, voir le chapitre 9 ). Pour cela, procédez comme suit :
Pour plus d'informations au sujet de l'authentification par clé publique / clé privée, veuillez vous reporter au chapitre 8.
Si vous souhaitez faire part aux auteurs de PuTTY de votre avis sur ce manuel, ou sur les outils PuTTY eux-mêmes, veuillez vous reporter à la page "Feedback" ( merci de leur écrire exclusivement en anglais ). Si vos remarques portent sur la traduction, merci de vous adresser directement au traducteur, et non à l'équipe de développement.
[PuTTY release 0.60]